- Création
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- photographe
- PINSON Robert, RÉGIMENT D'AVIATION OBSERVATION (Le 31e régiment d'aviation d'observation est situé sur la base aérienne de Tours dans l'entre-deux-guerres.)
- lieu(x) et date(s) création-exécution
- Tours
- Août 1925
- précisions sur auteur(s)
- PINSON Robert Lieutenant du 4e Régiment de génie en 1924 lorsqu'il épouse Simone Lévêque le 10 septembre 1924 à Langeais. Il finira sa carrière militaire en tant que général. Simone Lévêque est née le 16 juillet 1903 à Langeais où elle suit sa scolaire à l'école élémentaire. Elle fait des études au lycée de jeunes filles Balzac à Tours et fait partie du premier groupe de bachelières d'Indre-et-Loire. Elle est la fille de René Lévêque, photographe à Langeais.
- RÉGIMENT D'AVIATION OBSERVATION Le 31e régiment d'aviation d'observation est situé sur la base aérienne de Tours dans l'entre-deux-guerres. Le groupement d'aviation n° 1 est dirigé, à partir de juillet, par le commandant Émile Muiron. La première escadrille à revenir est la Sal 277, équipée d'avions Salmson 2 A2, suivie de la Br 226 (Breguet 14 A2) et de la Sal 10 (Salmson 2 A2). Le 1er janvier 1920, le GA 1 devient 1er régiment d'aviation. Le commandant Émile Muiron le dirige à titre provisoire, bientôt remplacé par le commandant Maurice Précardin qui rentre de mission en Argentine. Le régiment change de nom le 1er août 1920 pour devenir le 31e régiment d'aviation d'observation. Le camp d'aviation de Parçay-Meslay est le seul terrain de l'ouest de la France. Il travaille au profit des 9e, 10e et 11e corps d'armée, de la Rance à la Gironde. Le 31e RAO compte, après une longue mise en place, trois groupes de deux escadrilles : groupe d'observation n° 3 avec les 11e (Sal 277, un épervier dans un fer à cheval) et 12e escadrilles (Sal 10, porc-épic) ; groupe d'observation n° 4 avec les 13e (Br 226, un poussin sortant d'un œuf avec des jumelles) et 14e escadrilles (C 56, scarabée égyptien) ; groupe de reconnaissance n° 5 avec les 15e (Spa 42, vautour égyptien) et 16e escadrilles (Sal 39, le lapin à la trompette). Succéderont au lieutenant-colonel Précardin : Edmond Guillemeney (1924), le Tourangeau Joseph Tulasne (1926), André Voisin (1927) puis Émile Muiron (1931). Sans oublier plusieurs commandants à titre provisoire tels les lieutenants-colonels Roger Saint-Gal, René Antoinat, Marcel Jauneaud et François de Castel qui, ce dernier, l'a été à titre provisoire puis intérimaire. Plusieurs pilotes ont marqué le 31e régiment par leurs exploits sportifs au cours de cette période : l'adjudant-chef Foiny, le lieutenant Gonnet, l'adjudant Duroyon et le lieutenant Lasalle, qui trouve la mort en décembre 1929 lors d'un raid civil entre Paris et Saïgon. En souvenir du décès, en septembre 1929, du commandant François Tulasne (frère du général Joseph Tulasne, père de Jean Tulasne, commandant de l'escadrille Normandie), le nouveau casernement, à gauche de la nationale 10 en allant vers Paris, prend le nom de quartier Tulasne en 1930, à l'initiative du lieutenant-colonel Jauneaud. Après la Seconde Guerre mondiale, la partie située à droite (hangars et pistes) prend celui de Commandant Jean Tulasne d'où le nom actuel de la base : Commandants François et Jean Tulasne, associant, exemple unique, le père et son fils. Côté avions, le Salmson 2 A2 disparaît rapidement au profit exclusif du Breguet 14 A2, lui-même remplacé par le Potez 15 A2 (à partir du mois de décembre 1923), puis par le Potez 25 (janvier 1927) et le Breguet 27 (juillet 1934).