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13Fi0123 : Photographie - anonyme - époque contemporaine

bloc.label.alternative_numinventaire 13Fi0123
bloc.label.alternative_denomination Photographie
bloc.label.coverage_periode époque contemporaine
auteur anonyme
datation Vers à la 2e moitié du 19e siècle

TRADUCTION / DE L’EPITAPHE D’AGNES SOREL / COMPOSÉE PAR JACQUES MILLET, SUR L’ORDRE DE CHARLES VII / Dans cette tombe repose une douce et simple colombe, plus blanche que les cygnes, plus vermeille / que la flamme, AGNES, la très belle est maintenant dans le sein de la terre. Semblable aux fleurs du / printemps était le visage de cette femme. Du château de BEAUTÉ qu’elle possédait près de Vincennes / et de sa beauté, elle prit le nom. Elle gouverna sous la même loi Roqueserrière, le peuple de Vernon et / Issoudun. Douce dans ses propos, apaisant les querelles et les scandales, elle donnait aux églises et protégeait / volontiers les pauvres. On la nommait demoiselle SEURELLE et qu’on ne soit pas surpris des attributs de Duchesse / dont son image est décorée. Cela a été fait avec intention, pour de certaines raisons, comme titre de gloire et en / témoignage de ses mérites. Son corps est ici. Le reste (son cœur) a été inhumé à Jumièges. L’an mil quatre cent quarante- / neuf, le neuvième jour du second mois, elle fut enlevée de ce monde et les mains tendues vers le Ciel, elle alla prendre / sur un trône dans la Vie Eternelle sa place parmi les Saints. / La splendeur d’Apollon et la lumière dorée de Diane qui reflète les rayons de l’astre du jour, maintenant la terre recouvre / tout cela et l’arc implacable d’Isis ne lui apportera plus aucun secours. C’est maintenant l’heure des poésies tristes ; que le / gémissement de la tourterelle chasse les joies par ses plaintes sonores. Celle qui si libéralement secourait les pauvres et les / églises, vient de mourir. O mort trop cruelle qui as ravi de ses domaines cette beauté jeune encore ! Venez tous près de / ce tombeau rendre les honneurs funèbres à ces mânes et verser vos prières, seule consolation que nous laisse la / Parque cruelle. – Celle qui se parait de titres glorieux n’a plus qu’un linceul pour toute parure. Elle est ici couchée, / représentée en duchesse, comme signe d’honneur, Esprit, Beauté, Honneur, tout est mort avec la belle Agnès. / Ne nous laissant que le souvenir de ses vertus, de son mérite et sa renommée, la mort nous a ravi son / beau corps. Le deuil, les larmes, et un peu de terre, voilà l’apanage de la mort. / Donnez, je vous prie, une prière pour elle !!

bloc.label.alternative_numinventaire 10Fi132-0001
bloc.label.alternative_denomination carte postale
bloc.label.coverage_periode époque contemporaine, époque troisième République
auteur anonyme