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LOCHES / Le château royal (monument historique) ou logis du roi, commencé par Charles VII qui le fortifia, en même temps / que la ville, d’une enceinte dans laquelle on pénétrait par cinq portes, dont deux subsistent encore aujourd’hui : / la porte des Cordeliers et la porte Picoys" , et continué par Louis XII qui y fit construire un oratoire pour Anne / de Bretagne, fut habité par Louis XI, Louis XII, Henri II, Charles IX. Charles VII en fit sa résidence habituelle / qu’il partagea souvent avec Agnès Sorel qui, inhumée dans la Collégiale de Loches où on lui éleva un tombeau en marbre avec statues du / XVe siècle, fut transférée en 1801 dans l’une des tours du château. François Ier y vint avec sa cour pour y recevoir l’empereur Charles Quint / le 12 décembre 1539. En 1700, Philippe d’Anjou, petit-fils de Louis XIV, s’arrêta à Loches, allant en Espagne prendre possession de ce royaume. / Mme Elisabeth de France, fille de Louis XV, s’y arrête aussi allant en Espagne en 1739 épouser don Philippe, duc de Parme, fils de Philippe V, et dona / Maria Thérèse, infante d’Espagne, venant en France en 1745 pour son mariage avec le dauphin Louis. Le château royal est aujourd’hui sous-préfecture.

bloc.label.alternative_numinventaire 10Fi132-0108
bloc.label.alternative_denomination carte postale
bloc.label.coverage_periode époque contemporaine, époque troisième République
auteur LEON ET LEVY

COLLECTION HISTORIQUE / DES / CHATEAUX de FRANCE / CHARLES VII / LOCHES / LOCHES - Château ROYAL- / INDRE et LOIRE / OMME Amboise, Blois et Chinon, Loches / fut résidence royale. L’élégant édifice, / aux tours élancées, qui domine le pittoresque porte des Cordeliers et qui, malgré sa destination actuelle (c’est aujourd’hui la sous –préfecture), / garde le nom de LOGIS DU ROI OU CHATEAU ROYAL / fut le palais du roi Charles VII, le nid où s’ébaucha le roman / d’amour de ce prince et de << la belle des belles >>, la douce Agnès / Sorel. C’est une question bien controversée que celle de savoir si / l’on peut faire honneur à cette célèbre favorite des victoires de / Charles VII. / << Gentilhe Agnès, plus de los tu mérite, / >> La cause estant de France recouvrer, / >> Que tout ce que en cloistre peut ouvrer >> Close nonnain , ni en désert hermite. >> / Ce gracieux quatrain de François 1er et l’anecdote, non moins connue, / de Brantome suivant laquelle Agnès Sorel aurait imposé à Charles VII, / pour condition de son amour, qu’il recouvrerait son royaume, redisent-ils / une page d’histoire ou ne traduisent-ils qu’une aimable fiction ? Si ce rôle / tutélaire attribué à Agnès Sorel parait exagéré par la tradition, du moins / semble-il-que les conseils de l’amie du Roi durent influer sur son / caractère faible et l’engager dans cette politique énergique dont l’expulsion / des Anglais fut le résultat. Agnès fut d’ailleurs grandement récompensée. / Charles VII, avec bien d’autres domaines, lui fit don du château de / Beauté, en Champagne, afin, disait-il, << qu’elle fut dame de Beauté, par le titre ? / comme elle l’était en réalité. Pour elle, il fit construire à Loches, dont il lui avait / cédé la jouissance, la tour qui porte le nom de la favorite et où l’on voit aujourd’hui / son tombeau. Après Charles VII, Louis XI, Charles VIII et Louis XII habitèrent / le château de Loches où François Ier, en 1359, reçut Charles-Quint. Henri II, / Catherine de Médicis, Charles IX et Henri IV y séjournèrent aussi. / (Extrait de l’Histoire des Châteaux de France, par BOISSERIE DE MASMONTET.) / (111) /

bloc.label.alternative_numinventaire 10Fi132-0171
bloc.label.alternative_denomination Carte postale
bloc.label.coverage_periode époque contemporaine, époque troisième République
auteur CARTOLINA, L. M.

LOCHES LE DONJON. – Un des plus beaux spécimens de ce genre, attribué à Foulques Nerra, est la construction la plus / ancienne de Loches (vers l’an 1000) et qui attire le plus l’attention de l’archéologue et de l’artiste. Il mesure / 40 mètres de hauteur. A la fin du XIIe siècle, en 1194, Richard Cœur de Lion le prit à son frère Jean Sans Terre, qui / s’en était emparé pendant sa captivité. En 1204, le donjon, fortifié par Robert de Turneham et Girard d’Athée, résista / un an à Philippe Auguste. Devenu prison d’Etat, il servit aux personnages politiques, et y furent enfermés : Thibault III, comte de Tours, le / Duc d’Alençon, Pierre de Brézé, Philippe de Savoie, le Cardinal La Ballue, mis dans une cage inventée par lui, par ordre de Louis XI, Commines, sous / Charles VIII, avec Geoffroy de Pompadour, grand aumônier de France, et Georges d’Amboise, évêque de Montauban, ainsi que Ludovic Sforza / dit le More, fait prisonnier par La Trémouille, jeté au cachot par Louis XII, qui orna son cachot de peintures où il se représenta lui-même, entre / deux canons, et d’un cadran solaire, où le prisonnier suivait la marche du temps. Dans l’un des Couloirs de la Tour Ronde du Martelet, on lit cette / inscription ironique : « Entrés, messieurs, chez le Roy, notre Mestre. »

bloc.label.alternative_numinventaire 10Fi132-0243
bloc.label.alternative_denomination Carte postale
bloc.label.coverage_periode époque contemporaine, époque troisième République
auteur COMPAGNIE DES ARTS PHOTOMECANIQUES - CAP

Le Donjon de LOCHES (mon. hist.), du XIIe siècle / attribué à Foulques Nerra, eut à subir de / rudes assauts. En 1194, Richard Coeur de / Lion l'enleva à son frère Jean sans Terre. / En 1204, il résista une année à Philippe- / Auguste. C'est là que furent enfermés Thi- / bault III, comte de Tours. Jean, duc d'Alençon, coupable / d'avoir excité le Dauphin Louis, fils de Charles VII, à se / révolter, et sous Louis XI, Pierre de Brézé et Philippe de / Savoie. C'est sous le règne de ce roi que fut construit un / second donjon appelé la Tour ronde ou Tour neuve, dans / laquelle on peut voir la Salle de la Question avec ses ins- / truments de torture et l'emplacement où fut enfermé / le Cardinal de la Balue, dans une cage inventée par lui, / ainsi que Commines sous Charles VIII avec Geoffroy de / Pompadour, Grand Aumônier de France, et Georges d'Am- / boise, évêque de Montauban. Les cachots occupent les / souterrains de la Tour du Martelet ; on y voit encore celui / de Ludovic Sforza qu'il occupa 9 ans et où il mourut en / 1510 et qu'il orna de peintures et inscriptions durant sa cap- / tivité. Dans un couloir qui y conduit on peut lire cette / inscription : / " Entrés, Messieurs, chez le Roy nostre Mestre " / Loches / France

bloc.label.alternative_numinventaire 10Fi132-0050
bloc.label.alternative_denomination Carte postale
bloc.label.coverage_periode époque contemporaine, époque troisième République
auteur PAPEGHIN Edmond Clément: 1878: Lille - 1959

Montrésor / Porte Bonheur / LL.

bloc.label.alternative_numinventaire 10Fi157-0028
bloc.label.alternative_denomination carte postale
bloc.label.coverage_periode époque contemporaine, époque troisième République
auteur LEON ET LEVY
datation Avant le 31 décembre 1910

AMBOISE. - Le Château (Mon. hist.) construit sur l'emplacement d'un ancien château qui / appartenait à Clovis, vers 496. Les normands pillèrent la forteresse en 843. Après avoir été / la propriété d'Adalard, archevêque de Tours, il fut donné aux Comtes d'Anjou. Détruit de / nouveau, il fut rebâti vers 1115 par Sulpice I Seigneur d'Amboise. En 1431, il fut confisqué / à Louis d'Amboise et annexé à la couronne. Le château d'Amboise actuel fut rebâti en / partie par Charles VIII et Louis XII et restauré par le Comte de Paris et la famille d'Or- / léans auquel il appartient aujourd'hui. Il fut à partir du règne de Charles VII la rési- / dence habituelle des rois de France. Louis XI y institua l'ordre de St-Michel en 1469, / Charles VIII y naquit en 1470 et y mourut en 1498, Louis XII. François y passa une / grande partie de sa jeunesse avec Louise de Savoie sa mère, il y reçut Charles Quint en / 1539, Henri II, François II, Charles IX et Henri III. Ce fut sous le règne de François II / qu'eut lieu la conspiration d'Amboise en 1560, afin d'enlever le gouvernement au duc de / Guise. Une répression sanglante suivit. De nombreux conjurés furent pendus aux fenê- / tres du château. En 1847, l'émir Abd-El-Kader y fut enfermé jusqu'en 1852, époque où / Napoléon III le délivra. Les parties curieuses sont les grosses tours et la chapelle de / St-Hubert, dont la porte d'entrée, surmontée d'un haut relief, représente la chasse.

bloc.label.alternative_numinventaire 10Fi003-0024
bloc.label.alternative_denomination carte postale
bloc.label.coverage_periode époque troisième République
auteur LE DUC Lucien
datation Entre 4e quart du 19e siècle et 1er quart du 20e siècle

COLLECTION HISTORIQUE / DES / CHATEAUX de FRANCE / AMBOISE DUC D'ORLEANS / CHATEAU D'AMBOISE. / (Indre-et-Loire) / Aussi grand que lointain est le passé d'Amboise dont le nom / brille avec éclat à travers notre histoire. / Sur ce rocher pittoresque qui domine la ville et que / l'orgueilleuse Loire baigne en passant, César, un demi- / siècle avant Jésus-Christ, bâtit une grosse tour qui fut / l'origine du château. / Détruit sous Dioclétien, rebâti en 376, le château / d'Amboise échut plus tard à Clovis. Louis le Bègue le donna à / Ingeldern, comte d'Anjou, qui avait repoussé les Normands. / Ce château fut réuni à la couronne en 1434. Les Valois en firent / leur résidence favorite. Louis XI y institua l'ordre de Saint-Michel ; / Charles VIII y naquit et y mourut, on voit encore la prte contre / laquelle il se brisa le front ; François Ier y reçut Charles-Quint. Puis / vint la célèbre conjuration ; c'est à un des balcons du château d'Amboise / que s'accrochèrent, sanglantes les têtes des huguenots ; enfin, l'EDIT / D'AMBOISE qui précéda l'EDIT DE NANTES. / Cédé au duc de Choiseul, puis au duc de Penthièvre, attribué par Napoléon à Roger Ducos, le château appartient à présent à / Mgr le duc d'Orléans. / Les plus belles parties du château qui dans son ensemble date du / XVe siècle sont : le logis du Roi, la Tour des Minimes, colosse de pierre / que les voitures pouvaient aisément gravir et la chapelle Saint Hubert, / admirable bijou gothique où reposent les cendres de Léonard de Vinci.

bloc.label.alternative_numinventaire 10Fi003-0081
bloc.label.alternative_denomination carte postale
bloc.label.coverage_periode époque troisième République
auteur CHEVRIER H.
datation Entre 4e quart du 19e siècle et 1er quart du 20e siècle

Loches (I.-et-L.) - Fossés du Donjon / Entrée des souterrains de ravitaillement ; galeries secrétes / découvertes par Fougeron, le César Lochois, le 1er janvier 1892

bloc.label.alternative_numinventaire 10Fi132-0207
bloc.label.alternative_denomination Carte postale
bloc.label.coverage_periode époque contemporaine, époque troisième République
auteur BARDOU Thomas: 21 décembre 1858: Montrichard - 30 septembre 1930 - Tours
datation Avant le 26 octobre 1908

5 MONTRESOR. - Ancienne Fortification du Château. - LL.

bloc.label.alternative_numinventaire 10Fi157-0024
bloc.label.alternative_denomination carte postale
bloc.label.coverage_periode époque contemporaine, époque troisième République
auteur LEON ET LEVY
datation Avant le 31 décembre 1913

10Fi203-0021 : Carte postale - BOISSELIER - époque contemporaine, époque troisième République

bloc.label.alternative_numinventaire 10Fi203-0021
bloc.label.alternative_denomination Carte postale
bloc.label.coverage_periode époque contemporaine, époque troisième République
auteur BOISSELIER

AMBOISE - Habitations troglodytes

bloc.label.alternative_numinventaire 10Fi003-0254
bloc.label.alternative_denomination carte postale
bloc.label.coverage_periode époque contemporaine, époque troisième République
auteur PAPEGHIN Edmond Clément: 1878: Lille - 1959
datation 1er quart du 20e siècle

PILARD, partant fêter Carnaval 1910 - Manthelan (Indre-&-Loire)

bloc.label.alternative_numinventaire 10Fi143-0022
bloc.label.alternative_denomination carte postale
bloc.label.coverage_periode époque contemporaine, époque troisième République
auteur MONTEL Frédéric : 17 août 1866 : Lyon - 23 avril 1944 - Ecueillé
datation 1910