- précisions sur auteur(s)
- BUOT Emile: 18 mars 1875: Azay-le-Rideau - 11 septembre 1922 - Azay-le-Rideau Né en 1875, Émile Armand Louis Buot est le fils de Paul-Émile Buot, notaire. Étudiant en droit en 1895 lors de son recrutement au service militaire du bureau de Châtellerault, son acte de mariage lui donne comme profession « propriétaire ». Il épouse Thérèse Pichard le 9 octobre 1899. Leur fils André naît le 27 juillet 1900 à leur domicile au 97, avenue de la gare à Azay-le-Rideau. Un deuxième garçon prénommé Jean naît le 14 août 1908 au lieu appelé le Chalet sur la même commune. Leur témoin de mariage est leur cousin Paul Charles Émile Buot, médecin-major au 21e de chasseurs à cheval en garnison à Limoges, ce qui explique peut-être le nombre important de photographies dans les casernes militaires produites par cet amateur plutôt imaginatif.
- PEIGNÉ Studio Studio créé en 1881 par Constant Peigné à Tours 2, rue l'Oratoire qui sera dénommée rue Néricault-Destouches en 1886. Son fils Charles lui succède en 1893, puis Berthe, la veuve de celui-ci en 1929. Voir les notices pour chaque photographe.
- LARIPPE Fernand: 1849: Aubigny-sur-Nère - Après le 1er janvier Fils d'un pharmacien, Charles Léon François Fernand Larippe est né le 24 août 1849 à Aubigny-Ville (Cher). Le frère de son père était horloger à Bourges, métier que Fernand Larippe exerce à Blois (Loir-et-Cher) quand il se marie le 16 novembre 1871. Il restera quinze ans à Blois. En 1886, il est photographe à Tours (Indre-et-Loire). Edouard Buguet lui a cédé le bail de son commerce 2, rue de Clocheville. Fernand Larippe y travaillera pendant vingt ans et formera ses deux fils : l'aîné Aristide Henri Larippe (1872-1958) sera photographe à Blois ; le cadet André Larippe (voir sa notice) succèdera à son père à Tours en novembre 1907. Voignier signale un Larippe fils photographe à Angers vers 1892, il doit s'agir d'Henri. Fernand Larippe quitte Tours vers 1913 et retourne à Aubigny où il est encore recensé en 1936.
- PEIGNÉ Constant: La Plaine-sur-mer - 1916 - Tours Fils d’un sabotier de La Plaine-sur-Mer (Loire-Atlantique), il est d’abord « l’élève de M. Bousseton, peintre-photographe » à Nantes qui lui cédera son atelier (en 1861 ?) avant de partir pour la capitale. En décembre 1862, il dépose un brevet pour un appareil, dit appareil Peigné, à effet direct pour la dégradation des épreuves positives et négatives sur verre. Après avoir exercé vingt ans à Nantes, Constant Peigné s’installe à Tours. Il est mentionné pour la première fois dans l’annuaire départemental en 1881. Situé à la jonction des rues de Clocheville et Néricault-Destouches, son atelier sera pendant la IIIe République l’un des plus courus de Tours. Il participe à de nombreuses expositions des arts et de l’industrie et obtiendra, entre autres, une médaille d’argent à l’Exposition universelle de Paris en 1889. En 1891, quand son fils unique Charles se marie, sa dot est constituée du fonds de commerce tourangeau, estimé à vingt mille francs. En 1893, Constant Peigné retourne en Loire-Atlantique gérer ses affaires. En plus des établissements de photographie de Nantes, Saint-Nazaire et Angers, il possédait la moitié du casino de Préfailles.
- PEIGNÉ Charles: 1866: Nantes - 1929 Charles Joseph Marie Peigné est né le 25 février 1866 40, rue Contrescarpe à Nantes (Loire-Atlantique) où son père, Joseph Constant (1834-1916), a débuté sa carrière de photographe. En 1881 environ, Joseph Constant s'installe à Tours (Indre-et-Loire). Le père et le fils vont travailler ensemble dans l'atelier situé 2, rue Néricault-Destouches. Quand Charles se marie, le 26 août 1891, il reçoit en dot l'atelier tourangeau estimé à 20 000 F. Son père, en 1893, retourne en Loire-Atlantique pour s'occuper des ateliers qu'il avait conservés à Nantes et Saint-Nazaire. En février 1897, Charles Peigné est très fier d'annoncer dans la presse qu'il a fait installer un appareil spécial pour opérer à la lumière électrique. Il était le quatrième professionnel français à avoir investi dans cet équipement. Dans la lignée de son père, il sera longtemps le photographe attitré de la bourgeoisie tourangelle en concurrence avec Adolphe Maupuit à partir de 1909. En plus de son travail de portraitiste, Charles Peigné a signé quelques cartes postales dont une série sur la mort de l'éléphant Fritz en 1902 et une autre sur l'effondrement de la tour Charlemagne en 1928. Fils unique, il avait hérité de son père en 1916 l'établissement de photographie situé 3 place Graslin à Nantes qu'il revendra 55 000 F en décembre 1920 et celui d'Angers, 8 rue d'Alsace, cédé 35 000 F en mars 1921. A son décès, survenu le 1er août 1929, le fonds de commerce tourangeau était estimé à 55 000 F. Il laissait aussi à sa veuve une Chevrolet 18 CV, type Sedan 1929, d'une valeur de 10 000 F.
- époque(s)
- époque troisième République