ENTREE DU CHATEAU DE CHINON.-PAVILLON DE L'HORLOGE (XIIE ET XVE SIECLES)
Atelier photographique des Archives départementales d'Indre-et-Loire
Identification
- dénomination(s)
- Estampe
- n° inventaire
- 7Fi0134 (1-2)
- discipline(s)
- Beaux-Arts
Contexte
- Exécution
-
- photographe
- PEIGNÉ Constant: La Plaine-sur-mer - 1916 - Tours, PEIGNÉ Charles: 1866: Nantes - 1929
- éditeur
- MONNIER
- date(s) création-exécution
- 1886-1887 (Publié dans Henry Du Cleuziou, "Monuments historiques de France", E. Monnier, Paris, 1886-1887)
- précisions sur auteur(s)
- PEIGNÉ Constant: La Plaine-sur-mer - 1916 - Tours Fils d’un sabotier de La Plaine-sur-Mer (Loire-Atlantique), il est d’abord « l’élève de M. Bousseton, peintre-photographe » à Nantes qui lui cédera son atelier (en 1861 ?) avant de partir pour la capitale. En décembre 1862, il dépose un brevet pour un appareil, dit appareil Peigné, à effet direct pour la dégradation des épreuves positives et négatives sur verre. Après avoir exercé vingt ans à Nantes, Constant Peigné s’installe à Tours. Il est mentionné pour la première fois dans l’annuaire départemental en 1881. Situé à la jonction des rues de Clocheville et Néricault-Destouches, son atelier sera pendant la IIIe République l’un des plus courus de Tours. Il participe à de nombreuses expositions des arts et de l’industrie et obtiendra, entre autres, une médaille d’argent à l’Exposition universelle de Paris en 1889. En 1891, quand son fils unique Charles se marie, sa dot est constituée du fonds de commerce tourangeau, estimé à vingt mille francs. En 1893, Constant Peigné retourne en Loire-Atlantique gérer ses affaires. En plus des établissements de photographie de Nantes, Saint-Nazaire et Angers, il possédait la moitié du casino de Préfailles.
- PEIGNÉ Charles: 1866: Nantes - 1929 Charles Joseph Marie Peigné est né le 25 février 1866 40, rue Contrescarpe à Nantes (Loire-Atlantique) où son père, Joseph Constant (1834-1916), a débuté sa carrière de photographe. En 1881 environ, Joseph Constant s'installe à Tours (Indre-et-Loire). Le père et le fils vont travailler ensemble dans l'atelier situé 2, rue Néricault-Destouches. Quand Charles se marie, le 26 août 1891, il reçoit en dot l'atelier tourangeau estimé à 20 000 F. Son père, en 1893, retourne en Loire-Atlantique pour s'occuper des ateliers qu'il avait conservés à Nantes et Saint-Nazaire. En février 1897, Charles Peigné est très fier d'annoncer dans la presse qu'il a fait installer un appareil spécial pour opérer à la lumière électrique. Il était le quatrième professionnel français à avoir investi dans cet équipement. Dans la lignée de son père, il sera longtemps le photographe attitré de la bourgeoisie tourangelle en concurrence avec Adolphe Maupuit à partir de 1909. En plus de son travail de portraitiste, Charles Peigné a signé quelques cartes postales dont une série sur la mort de l'éléphant Fritz en 1902 et une autre sur l'effondrement de la tour Charlemagne en 1928. Fils unique, il avait hérité de son père en 1916 l'établissement de photographie situé 3 place Graslin à Nantes qu'il revendra 55 000 F en décembre 1920 et celui d'Angers, 8 rue d'Alsace, cédé 35 000 F en mars 1921. A son décès, survenu le 1er août 1929, le fonds de commerce tourangeau était estimé à 55 000 F. Il laissait aussi à sa veuve une Chevrolet 18 CV, type Sedan 1929, d'une valeur de 10 000 F.
- MONNIER Editeur
- époque(s)
- époque contemporaine
- école(s)
- France
Description
- dimensions
-
- hauteur
- 47.80 cm
- largeur
- 32.00 cm
- type
- extérieures
- matières (techniques)
- papier vélin (phototypie)
- Mots clès
- architecture
- Lieu représenté
- France / Centre-Val de Loire / Indre-et-Loire / Chinon
- France / Centre-Val de Loire / Indre-et-Loire / Chinon / Chinon, château de
Statut de l'oeuvre
- Service de conservation
- Archives départementales d'Indre-et-Loire
- mention(s) des droits
- Libre de droits
- Licence accordée par l'auteur du bien
- Libre de droits
Sources documentaires
- Rédacteur
- YARDIN Olga