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- ARSICAUD André: 16 mai 1928: Tours - 18 mai 2021 - Tours Après ses études au lycée Descartes et Paul-Louis Courier à Tours, André Arsicaud effectue, à partir de 1944, ses trois ans d’apprentissage au studio de photographies Peigné, l’un des plus importants de Tours, puis travaille chez son père, le photographe Robert Arsicaud, installé boulevard Heurteloup. Après une interruption d’un an, de novembre 1948 à novembre 1949, dû au service militaire qu’il effectue à Fontainebleau, puis à Gien comme maréchal des logis, il s’associe officiellement en 1950 avec son père, en créant la « société R. Arsicaud et fils ». En 1952, il épouse Michelle Racinet qui durant plus de trente ans le seconde efficacement dans ses activités professionnelles en étant responsable de la comptabilité et auprès des clients du magasin. L’installation en 1955 à « la Rotonde » à l’angle des rues Charles-Gille et de la Vendée, voit le développement de l’activité photographique du studio Arsicaud, qui emploie jusqu’à 7 personnes : André Arsicaud, son épouse Michelle, deux employés, une secrétaire et deux apprentis. Très sportif, André Arsicaud reçoit en 1960 la médaille d’or du décathlon moderne, qui lui est remis par Maurice Herzog et plus tard la médaille d’or de la jeunesse et des sports décernée par Guy Drut, alors ministre des Sports. Son goût pour les sports le conduit à couvrir les nombreuses manifestations sportives de basket, volley, rugby et football des équipes tourangelles. Ses compétences professionnelles l’amènent à participer aux réunions de travail de la Chambre de Commerce. En tant que Conseiller en Enseignement technologique, il est membre du jury pour les C.A.P. photographie des six départements de la Région Centre. En 1992, il est nommé chevalier des palmes académiques et reçoit en 2002 la médaille de vermeil de l’enseignement technique.
- ARSICAUD Robert: 30 juillet 1903: Dompierre-sur-Mer - 22 décembre 1996 - Tours Commence sa vie professionnelle comme employé boucher chez son oncle à la Rochelle tout en suivant des cours du soir de photographie. Installation à Tours en 1932 où il est embauché chez le photographe Certain qui avait repris l'atelier Charrouin, boulevard Thiers. En 1936, il s’installe à son compte, 57 rue des Tanneurs, dans une chambre au-dessus du café-hôtel-restaurant tenu par sa compagne Antoinette Tremblais, qu’il épouse le 2 août 1937. Installation dans un véritable studio-atelier, 28 boulevard Heurteloup en 1939. Mobilisé en 1939, Robert Arsicaud est fait prisonnier dans un Stalag en Allemagne, où il peut néanmoins continuer à effectuer son activité de photographe dans la journée, chez le photographe de la ville voisine, qui lui a dû partir sur le front russe. Pendant ces années de guerre, à Tours, l’activité du studio Arsicaud continue grâce sa femme Antoinette et à Madeleine Jacquin, une cousine qui était son employée se charge des prises de vues. A son retour en 1945, Robert Arsicaud reprend ses activités et en 1950 s’associe avec son fils André devenu photographe en créant la « société R. Arsicaud et fils », qui s’installe en 1955, à l’angle des rues Charles-Gille et de la Vendée. L’activité du père et du fils est alors indissociable, chacun ayant néanmoins ses sujets de prédilection : culture et patrimoine, pour Robert, sport, urbanisme et industrie, pour André. En 1970, Robert Arsicaud prend officiellement sa retraite, mais continue à œuvrer pour ses clients de cœur : le théâtre, le musée des Beaux-Arts et les différentes associations dont il est membre : Touraine-Canada, la Société Archéologique de Touraine, les amis du musée de préhistoire du Grand-Pressigny.
- époque(s)
- époque cinquième République